Au moins six enfants ont été tués lors de l'opération visant à exécuter le chef de l'Etat islamique Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi en Syrie. Ce dernier s'est fait exploser lors de l'attaque de l'armée américaine.
Des sources sur le terrain ont fait état d'au moins 13 victimes lors du raid, dont six enfants et quatre femmes, selon le groupe de défense civile syrienne des Casques blancs. Entre-temps, l'UNICEF a également confirmé la nouvelle du décès des enfants.
« L'UNICEF confirme qu'au moins six enfants ont été tués et qu'une fille a été grièvement blessée pendant la nuit dans la ville frontalière [Atme], au nord-ouest de la Syrie, en raison de graves violences », a déclaré Bertrand Bainvel, directeur régional par intérim de l'UNICEF.
Avant que Joe Biden ne parle, des responsables de l’administration ont donné un briefing sur la direction du raid et comment il s’est déroulé à l’intérieur de la Maison Blanche.
Un haut responsable a déclaré : « Il s’agit d’une opération qui a été longuement planifiée et qui, sur le plan tactique, s’est déroulée exactement comme prévu. Biden a donné mardi son feu vert définitif à l’opération, mais elle était prévue depuis des mois. Après que les premiers renseignements ont révélé où se trouvait Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi à la fin de l'année dernière, le président a approuvé une opération de capture ou de mise à mort. Les forces américaines savaient que des familles civiles s'étaient installées au premier étage du bâtiment pour servir de boucliers humains, et l'un des lieutenants d'Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi et sa famille vivaient au deuxième étage. Après avoir analysé le bâtiment, les responsables américains étaient convaincus que même si Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi faisait sauter le troisième étage, l'ensemble du bâtiment ne s'effondrerait pas.
(BalkanWeb)
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