11:10 02/05/2022
Les médias internationaux ont rapporté l'évacuation de civils dans le labyrinthe de bunkers situé sous l'aciérie Avozstal, dans la ville de Marioupol. L'une d'elles était Natalia Usmanova, 37 ans, qui a raconté à l'agence de presse Reuters les horreurs qu'elle a vécues pendant ses deux mois de refuge.
"L'abri était si solide qu'ils continuaient à frapper à côté de nous. A la sortie des bunkers, quelques marches au dessus on pouvait respirer car il n'y avait pas assez d'oxygène. J’avais peur de sortir et de prendre l’air.
Usmanova faisait partie des dizaines de civils évacués de l’usine de Marioupol, une ville portuaire encerclée par les forces russes depuis des semaines.
"Cela fait si longtemps que nous n'avons pas vu la lumière du soleil" a-t-elle déclaré, s'exprimant dans le village de Bezimenne, dans une zone de Donetsk sous le contrôle des séparatistes soutenus par la Russie, à environ 30 km à l'est de Marioupol.
Cette ville ukrainienne est une cible clé pour la Russie en raison de sa situation stratégique à proximité de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
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